Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginsburg, né et mort à Paris (2 avril 1928 - 2 mars 1991), est un auteur-compositeur-interprète, et accessoirement, poète, pianiste, artiste peintre,
Ariane, une Allemande, quitte sa troupe de danse et choisit d'être strip-teaseuse. Elle gagne de l'argent et se rend célèbre. Un riche play-boy, Jean-Loup, s'éprend follement d'elle. Elle devient sa maîtresse, comblée de cadeaux et de bijoux. Il l'emmène dans le château familial où ses parents vont la « juger ». Il déclare vouloir épouser Ariane, mais montre ses photos de strip-teaseuse. Ariane s'enfuit, révoltée. Un soir, elle se déshabille en scène et jette à Jean-Loup tous ses bijoux. Elle reprendra le chemin dur mais exaltant de la vraie danse.
Olivier part au Népal pour retrouver son père. Il y rencontre trois hippies et tombe amoureux de Jane, mais il ne peut admettre qu'elle passe son temps a se droguer et faire l'amour. Il retrouve son père qui est devenu trafiquant de statuettes. Déçu, il décide de rejoindre Jane et de l'aider à s'en sortir...
Tueur à gages pour le compte de la mafia américaine, Serge Morgan est envoyé en France par ses employeurs pour espionner le réseau de trafic de drogue local. Arrivé à l'aéroport d'Orly, il est grièvement blessé par les hommes du baron du parrain Henri Emery. Parvenant à s'échapper, il trouve refuge chez Jane, une jeune fille qu'il a rencontrée dans l'avion. La passion naît bientôt entre les deux êtres...
Armé de ses jumelles, le commissaire Duché surveille de sa voiture la réception donnée à la villa de Raymond Bettoun. Ce dernier dirige le clan des Juifs pieds-noirs, qui règne en maître dans le milieu du racket. Duché n'a jamais réussi à confondre la famille Bettoun, mais dans l'ombre Pascal Villars a juré leur perte. Il va réussir à dresser le clan des Arabes contre celui des Juifs.
Le mieux pour resumer ce film sans le trahir est de laisser son auteur le faire: "Stan, scenariste a la derive, ayant connu sa demi-heure de gloire dans quelque studio hollywoodien des annees cinquante ou soixante, ethylique au dernier deggre, suicidaire forcene. Voit tout en black excepte dans le regard laser et azure de la petite Charlotte. Vertiges de l'inceste et tendresse hallucinogenes." Un Gainsbourg sans fard. Mais nous montre-t-il dans ce film ce qu'il promet toujours de faire sans jamais l'avoir fait ?