Newton Davis, modeste employé dans un cabinet d'architectes de Boston, a fait construire une ravissante villa au bord d'un lac situé à proximité de sa ville natale de Dobbs Mill, afin de mettre toutes les chances de son côté au moment de demander la main de Backy, son amie d'enfance. Malheureusement, ce romantique projet se heurte à un refus poli, mais définitif, de la demoiselle. Trois mois plus tard, replié dans un amer célibat, Newton rencontre Gwen, serveuse au café « Budapest ». La jupe folklorique et le faux accent hongrois de la jeune femme ne sont pas ses seuls faux-semblants. Car Gwen est une fervente adepte de la fantaisie débridée, une mythomane, une virtuose du mensonge, bref une experte dans l'art de repeindre le réel aux couleurs de l'imaginaire. Sans hésiter, elle s'installe dans la villa de Dobbs Mill et se présente à la famille et au voisinage comme l'épouse de Newton...
Quatre copains dissipés d'une école catholique de New York ont une passion en commun : le basket. Lorsque Bobby meurt d'une leucémie, Jim et ses copains sont confrontés à la dure réalité de la vie qui leur apparaît de plus en plus absurde. Jim se confie à son journal intime, mais l'écriture ne l'empêche pas de se droguer. Sa mère finit par le mettre à la porte. Il continue d'écrire, mais les pensées qu'il consigne dans son journal prennent une tournure surréaliste, témoignant au quotidien de sa descente aux enfers.
En 1839, "l'Amistad", navire espagnol transportant des esclaves africains, est pris dans une violente tempête au large de Cuba. Une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer et se retournent contre leurs bourreaux, qu'ils passent par les armes. Cinqué, leur leader, oblige le capitaine à les ramener en Afrique, mais celui-ci, profitant de son ignorance, met le cap sur l’Amérique. Emprisonnés, les mutins vont être défendus par deux fervents abolitionnistes, Theodore Joadson et Lewis Tappan, qui engagent un jeune avocat : Roger Baldwin.