Orphée, le poète, se trouve au sommet de sa gloire et de sa fortune, en dépit des ricanements d'une jeune génération de poètes ambitieux. Devant le café littéraire de la ville, il est bousculé par l'un de ses jeunes rivaux, Cégeste, que tente d'entraîner la princesse, la mystérieuse dame à la Rolls noire. Une bagarre éclate : Cégeste est renversé par deux motocyclistes vêtus de noir. La princesse emporte le corps de Cégeste dans sa Rolls et demande à Orphée de l'accompagner pour témoigner. C'est un piège. Orphée assiste à des phénomènes étranges. Il n'est plus le même. Il refuse de répondre à la police comme à Eurydice, sa femme. Peu après, celle-ci est à son tour renversée par les motocyclistes…
Claire (Bulle Ogier) returns to France following the death of her actress friend Agathe (Loleh Bellon). She attends an auction of her friend's possessions, provoking memories of the past. As her camera glides across the auction house bric-a-brac, Yanick Bellon mixes past, present and future to create a delicate piece of cinematic poetry. Set to the music of Georges Delerue.
Servais, un reporter photographe, rencontre Nadine, une comédienne qui, pour survivre, est contrainte de tourner des films pornographiques. Elle est attirée par le jeune homme, mais elle aime son mari, sorte de Pierrot désenchanté qui fuit les réalités de la vie. Servais commandite une pièce de théâtre à l'insu de Nadine, dans laquelle elle aura un rôle qui lui permettra d'exprimer ses qualités. Par l'extravagance de la mise en scène la pièce est un échec.
Le roi Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un oiseau, enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais, tout près des appartements secrets de Sa Majesté, ose le narguer. Le roi aime les arts, tout particulièrement une jolie bergère qui figure auprès d’un jeune ramoneur sur un tableau qui orne sa chambre royale. Ils sont épris l’un de l’autre et ils doivent s’enfuir pour échapper au roi, qui les poursuit accompagné de ses sbires moustachus. Après une folle poursuite, avec l’aide de l’oiseau, la bergère et le ramoneur se réfugient dans la ville basse où ils sont finalement capturés.
Porté par l’espérance de voir arriver un gouvernement du Front populaire, Jean Renoir tourne La vie est à nous entre mars et avril 1936. Il s’agit d’un document historique dans lequel la thématique et les conflits de l’époque sont rendus sur le mode alterné du documentaire et de la fiction. Ce film est un document véritablement authentique sur l’esprit et l’effervescence artistique de l’époque du Front populaire. Le film s’ouvre sur un cours de géographie, dans une école primaire de banlieue. Devant une carte de France, les enfants s’interrogent sur le pourquoi de leur misère. La réponse est fournie par un choeur parlé « La France n’est pas aux français, car elle est aux 200 familles, la France n’est pas au français, car elle est à ceux qui la pillent. »
Une petite ville française est frappée d'une maladie contagieuse. Des lettres anonymes accusent le docteur Germain d'être l'amant de Laura, la femme de l'un de ses collègues, le docteur Vorzet. Les lettres portent la signature, énigmatique, du «Corbeau». Les premiers soupçons des principaux concernés se portent sur Denise, la fille de l'instituteur chez qui loge Germain, puis sur une jeune perverse, Rolande, et enfin sur Marie Corbin, l'assistante de Vorzet. Bientôt, pourtant, le «Corbeau» désigne tous les notables à la vindicte publique. Qui est-il ? L'enquête de la préfecture ne parvient pas à le démasquer...