Après avoir suivi des cours classiques au Conservatoire, où il croise notamment Charles Boyer et Pierre Blanchar, Robert Arnoux débute en 1917 à L'Odéon où il reste cinq ans. Il y interprète
Sous l'Occupation, Martin, brave homme au chômage, doit convoyer à l'autre bout de Paris quatre valises pleines de porc. Son acolyte habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil. Mais celui-ci se révèle vite incontrôlable et le trajet périlleux. Au terme de leur périple, Martin découvrira que Grandgil est un peintre connu qui s'est offert le luxe d'une petite aventure. Ils finiront par se faire arrêter et Martin paiera seul le prix de cette traversée.
André Châtelin tient un restaurant aux Halles, à Paris. Il a pris sous son aile Gérard Delacroix, un orphelin, étudiant sans le sou. Leur vie tranquille est bouleversée quand apparaît Catherine, la fille de Gabrielle, l'ancienne femme de Châtelin, dont il est séparé depuis vingt ans. Catherine prétend que sa mère est morte et qu'elle n'a nulle part où aller. Malgré l'hostilité de madame Jules, la fidèle servante, et celle de la mère de Châtelin, Catherine s'installe au restaurant. Son visage angélique fait vaciller le brave restaurateur. Mais ses relations avec Gérard se dégradent. Petit à petit, Catherine met à exécution un plan diabolique…
L'inspecteur Carrel découvre dans le souterrain des Ternes un homme abattu lui ressemblant étrangement. Pour faire aboutir son enquête, il profite de cette ressemblance et se fait passer pour la victime, Vidauban, qui semble-t-il était le chef d'une bande de malfaiteurs. Une seule personne, Lucienne, sa dernière victime, n'est pas dupe de la substitution.
La jeune, jolie et frivole Jacqueline désespère ses parents qui ne parviennent pas à « la caser ». Après quatorze fiançailles rompues en raison de son caractère inconstant, Jacqueline parie qu'elle épousera « le premier venu ». L'heureux élu est un veuf, Albert Letournel. Mais elle veut alors préserver sa vertu pour casser le mariage...
Conducteur de train, Raymond Pinsard est brûle par un jet de vapeur aux yeux, qui coûte la vie à son collègue, mais parvient grâce à sa preuve de courage et d'abnégation à arrêter le train, ce qui lui vaut d'être décoré de la légion d'honneur. Mais cet accident lui vaut de devenir aveugle. Bien que rassuré par le docteur Vaugeois, qui lui promet de l'opérer dans huit à douze mois, Pinsard ne sait pas que le médecin préfère lui cacher la vérité, ne l'annonçant qu'à sa mère : sa cécité est incurable. Bien que soutenu par sa mère, son beau-frère Julien et sa sœur Germaine, Raymond se laisse aller au découragement, pensant qu'il va guérir et refusant même d'aller dans un centre de rééducation pour aveugles...