De job en job, à 47 ans, Julien vivote encore, éternel mésadapté. Mais voilà qu’il vient de publier un récit autobiographique relatant ses souvenirs et sa relation particulière avec sa mère. Révélations troublantes d’une vie familiale où ont pesé de lourds secrets. Et ce roman «C’est le cœur qui meurt en dernier» connait un grand succès. Sa mère, avec qui il a, depuis des années, coupé les ponts, prisonnière d’une Villa Soleil, ignore encore que son fils ait pu oser raconter l’impensable dans son livre. Sans savoir, elle va chercher à le revoir, renouer contact, racheter le temps perdu, et lui demander de l’aider à «lever le flye», à «achever», ne se doutant pas qu’elle fera ainsi revivre les souvenirs enfouis.
À Irénée-les-Neiges, une bourgade perdue qui compte à peine 215 âmes, un accident de la route coûte la vie à Simon Dubé, un jeune homme dans la fleur de l’âge. Choqués, les habitants n’osent pas évoquer les circonstances de la tragédie. Dorénavant, pour la famille Dubé, la mairesse du village et une poignée d’autres, le temps semble se rompre et les jours flotter sans fin. En cette période de deuil et de brouillard, quelque chose s’abat lentement sur la région et des inconnus commencent à apparaître…