Après s'être séparée pour passer la ligne de démarcation, la famille de Simon (sa femme Léa, sa belle-soeur Mauricette, enceinte de plusieurs mois, la mère des deux jeunes femmes, Madame Schwartz, qui ne parle que yiddish, et enfin Henri, le neveu de onze ans), se retrouve en pleine campagne, accueillie par Maury, un paysan du cru qui les héberge dans l'une de ses dépendances. La rencontre de deux mondes...
Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner. Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments.
Parmi les ouvrières massivement licenciées dont elle a la charge, Marithé, qui travaille dans un centre de formation pour adultes, remarque Carole, qui ne paraît guère à sa place. Elle la retrouve le soir même, en patronne du luxueux restaurant dont son mari Sam est le cuisinier inspiré. Carole la présente comme une amie du club de gym. Au fil des entretiens de formation, Marithé comprend que Carole se sert d'elle comme prétexte pour couvrir ses rendez-vous avec son amant. De son côté, Marithé n'est pas insensible au charme de Sam, en plein chantier, qui prépare l'ouverture d'un second restaurant en ville. Marithé perd peu à peu le contrôle de la situation...
Ismaël Vuillard fabrique des films. Celui qu’il invente en ce moment est le portrait d’Ivan, un diplomate atypique inspiré de son frère. Avec Bloom, son maître et beau-père, Ismaël pleure encore la mort de Carlotta, disparue il y a vingt ans. Aux côtés de Sylvia, Ismaël s’est inventé une nouvelle vie, lumineuse; mais un jour, Carlotta, déclarée officiellement morte, revient. Sylvia s’enfuit ; Ismaël rejette Carlotta. Sa raison semble vaciller et il quitte le tournage pour retrouver sa maison familiale à Roubaix. Là, il s’enferme, assailli par ses fantômes. Jusqu’à ce que la vie s’impose à lui…