Marcel Pérignon, un ouvrier naïf et débrouillard, acquiert pour une somme dérisoire une superbe voiture américaine valant en réalité des millions. La veuve du richissime Lucanzas a en effet décidé de s'en débarrasser à vil prix, car son défunt mari l'a léguée à une secrétaire dont la véritable fonction se laisse aisément deviner. En achetant le bel engin, Marcel ne mesure pas à quel point sa vie va changer. Il suscite à la fois l'admiration, l'envie et la jalousie de ses proches et de ses collègues, mais il s'attire aussi quelques désagréments. Il perd son travail, participe à un concours d'élégance où sa femme se ridiculise, puis atterrit au poste de police...
Léonard Monestier, un homme d’affaires en perpétuelle ébullition, est affligé d’une excentrique épouse, Cynthia, dont la dernière passion est un coq, appelé Pouic‐Pouic, devenu son animal de compagnie. Cynthia se croit douée pour les opérations boursières et achète à un aigrefin des terrains, qui n’ont de pétrolifères que le nom, sur les bords de l’Orénoque. Lorsque Léonard l’apprend, il tente de faire racheter la concession par un naïf. Antoine, le soupirant transi de sa capricieuse fille Patricia, qui souhaite s’en défaire au plus vite, lui semble présenter les deux qualités essentielles à la réussite de son projet : il est riche et il est bête…
Cherbourg, au mois de novembre 1957. Geneviève et sa mère tiennent un magasin de parapluies. La jeune fille est amoureuse de Guy, un jeune garagiste, au grand dam de sa maman qui préfèrerait la voir épouser Roland Cassard, un riche diamantaire. Appelé sous les drapeaux, Guy s'apprête à partir pour l'Algérie. La veille de son départ, Geneviève se donne à lui et lui jure de l'attendre. Mais les mois passent et les lettres du jeune soldat se font de plus en plus rares. Enceinte, désœuvrée, pressée par sa mère, Geneviève consent finalement, la mort dans l'âme, à épouser Roland. Dix-huit mois après son départ, Guy revient à Cherbourg, blessé à la jambe…
André Castagnier est inventeur de prototypes de bateaux sur un chantier naval dirigé d’une poigne de fer par Philippe Fourchaume. Ce dernier renvoie le concepteur en apprenant le fiasco de l’un de leurs exemplaires avant d’apprendre que celui appelé « Le Petit Baigneur » est un franc succès. Déçu, Castagnier se tourne vers un autre chantier géré par Marcello Cacciaperotti et met en vente « Le Petit Baigneur » qui se vend en masse. Envieux, Fourchaume tente alors de reconquérir Castagnier et sa création.