Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile. Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité. L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg...
Atteint d'un mal irréversible, un ex-champion de boxe et taulard livre une ultime bataille pour tenter de réparer ses erreurs. Une peinture saisissante du demi-monde de la boxe, aux frontières de la pègre et de la débine, dans l'ancienne Allemagne de l'Est. Avec l'extraordinaire Peter Kurth, repoussant et bouleversant à la fois.
En avril 1943, alors que sa femme attend un enfant, Hans Pippig est déporté au camp de concentration de Buchenwald. À son arrivée, le Kapo André Hofel (à la tête d’un réseau de résistants au sein du camp) le prend sous son aile, en souvenir de l’amitié qu’il portait à son père. Deux années passent et au printemps 1945, les alliés passent le Rhin. Quelques semaines avant la libération de Buchenwald, un Polonais, Marian, arrive au camp avec une valise dans laquelle Hans découvre un enfant juif de 3 ans, Stefan.
1975, Allemagne de l'Est. Conducteur de pelleteuse dans une mine et passionné de chanson, Gerhard Gundermann cherche à lancer le groupe qu’il forme avec sa bande de copains. Fervent marxiste mais électron libre, l’ouvrier bohème n’hésite pas à critiquer le régime et finit par être exclu du parti. Un officier de la Stasi lui propose alors un marché : son groupe aura le droit de se produire à l’Ouest si Gundermann accepte de devenir, à l’instar de dizaines de milliers d’autres "collaborateurs officieux", un informateur de la police politique.