Une nuit, Isaac, jeune photographe et locataire de la pension de Dona Rosa à Régua, est appelé d’urgence par une riche famille afin de faire le dernier portrait de leur fille Angélica, une jeune femme morte juste après son mariage. Dans la maison en deuil, Isaac découvre Angélica et reste sidéré par sa beauté. Lorsqu’il porte à son oeil l’objectif de son appareil photo, la jeune femme semble reprendre vie, pour lui seul. Isaac tombe instantanément amoureux d’elle. Dès lors, Angélica le hantera nuit et jour, jusqu’à l’épuisement...
Malgré l’âge et la fatigue, Gebo poursuit son activité de comptable pour nourrir sa famille. Il vit avec sa femme, Doroteia, et leur belle-fille, Sofia, mais c’est l’absence de leur fils, João, qui occupe les esprits. Gebo semble cacher quelque chose à son sujet, en particulier à Doroteia, qui vit dans l’attente passionnée de leur enfant. De son côté, Sofia attend également le retour de son mari, tout en le redoutant. De manière soudaine, João réapparaît, tout bascule.
Brésil, quelques années après l’abolition de l’esclavage. A la mort de leur dernière domestique noire, les trois femmes de la famille Soares sont complètement désemparées dans la ville de São Paulo qui se développe de manière vertigineuse. Incapables de s’adapter aux exigences de la métropole, Isabel et ses filles Maria et Ana s’isolent et s’abandonnent à la nostalgie d’une époque révolue. Parallèlement, Iná, ancienne esclave des Soares, arrive en ville avec sa famille et se trouve confrontée à une structure sociale qui n’a pas encore intégré les Noirs affranchis comme citoyens à part entière. Les délires de plus en plus réguliers d’Ana annoncent la tragédie qui plane sur tous les personnages.