Paul Clifton a déjà passé plusieurs années de sa vie en prison lorsqu'il met au point le plan le plus audacieux de sa carrière : l'attaque du train postal Glasgow-Londres. Clifton commence par voler un bijou précieux qui lui procure les fonds nécessaires à l'opération. Pour accroître ses chances de succès, il fait même évader de prison un dénommé Robinson, véritable expert en billets de banque. Une question reste cependant en suspens : celle du partage du butin.
Dans l'Angleterre puritaine de la fin du XIXe siècle, Benjamin Oakes, publicitaire peu scrupuleux, imagine un plan qui devrait s'avérer fort lucratif. En effet, la prostitution est interdite par la loi mais envahit les rues de Londres. Oakes est convaincu qu'il peut tirer parti de la situation. Il se lance dans une campagne de persuasion auprès du ministre de l'Intérieur afin d'autoriser les maisons closes. Celles-ci seraient évidemment surveillées - et cofinancées - par le gouvernement. Rapidement, l'opinion publique s'émeut. Pendant ce temps, Walter Leybourne, sincèrement concerné par le sort réservé aux prostituées, lutte pour améliorer leurs conditions de vie.