Paul Braconnier et sa femme Blandine n'ont qu'une seule idée en tête : trouver le moyen d'assassiner l'autre sans risque. Paul rencontre dans ce but un célèbre avocat qui lui explique comment procéder. Paul tue ensuite sa femme d'un coup de couteau dans le ventre, pendant qu'elle lui verse du poison...
Hippolyte Lemoine est un benêt d'une trentaine d'années, naïf à l'esprit enfantin, vivant dans un village de Normandie (Courteville, à 35 km d'Evreux). Lorsque son oncle Célestin meurt, il laisse par testament sa fortune et son auberge (Le Trou Normand) à son neveu Hippolyte, mais à la condition expresse que celui-ci passe son certificat d'études dans un délai d'une année. Pour atteindre son but, il devra déjouer les manigances de sa tante Augustine (belle-sœur et maîtresse du défunt) qui croyait hériter à sa place et cherche à le faire échouer en se servant de sa fille Javotte. Il est soutenu par de nombreux habitants du village, dont le maire, l'instituteur, et surtout la fille de ce dernier, elle aussi institutrice, sous le charme de laquelle Hippolyte va tomber.
Au XVIIe siècle, dans le petit village de Salem dans le Massachusetts, pour se venger de sa maîtresse Elisabeth Proctor qui l'a renvoyée à cause de la relation adultérine qu'elle avait avec son époux, la servante Abigail Williams se livre à la sorcellerie. Arrêtée, elle prétend être une victime et la cour de justice formée à cette occasion va alors envoyer à la potence toutes les personnes dénoncées comme sorcières par les jeunes filles qu'Abigail a eu le temps de mettre en son pouvoir...
Un groupe d'ex-résistants, dont certains s'étaient perdus de vue depuis la fin de la guerre. Ils dînent ensemble dans la demeure de leur ancien chef, Castille, qui a été arrêté et tué dans ce lieu même, évènement qui a précipité la chute du réseau. Cette soirée est organisée par Marie-Octobre, nom de code de l'ancienne estafette du réseau, et du propriétaire actuel des lieux, François Renaud-Picart. En réalité, ils ont organisé la réunion pour percer le mystère de la mort de Castille : un ancien membre de la police allemande leur a avoué que c'était grâce à un traître qu'ils avaient réussi à les découvrir ce soir-là…
Apprenant la mort prématurée de la célèbre cantatrice Maria Malibran, son amie la comtesse Merlin entreprend d'en retracer le fulgurant destin auprès de quelques intimes. Sont ainsi évoqués la naissance de Marie, sa longue brouille avec son père, le ténor Garcia , son bref mariage avec le banquier Malibran , ses amitiés avec La Fayette, Lamartine et Alfred de Musset, sa rencontre - prélude à une longue histoire d'amour - avec le virtuose Charles-Auguste de Bériot, son enlèvement « éclair » par un vieil admirateur, sa réception à Naples, la chute de cheval qui lui fut fatale, son ultime récital à Manchester et la masterclass improvisée qu'elle devait trouver la force d'improviser pour une jeune voisine avant de rendre elle-même sa dernière note.
Sur le point de se suicider, un vieux baron ruiné, dans un village aux habitants tristes, rencontre le centenaire du village qui lui révèle l'existence d'un trésor de famille. Réconcilié avec l'existence, songeant aux habitants, il emploiera sa fortune nouvelle à redonner vie au village de ses lointains ancêtres.
Une petite ville française est frappée d'une maladie contagieuse. Des lettres anonymes accusent le docteur Germain d'être l'amant de Laura, la femme de l'un de ses collègues, le docteur Vorzet. Les lettres portent la signature, énigmatique, du «Corbeau». Les premiers soupçons des principaux concernés se portent sur Denise, la fille de l'instituteur chez qui loge Germain, puis sur une jeune perverse, Rolande, et enfin sur Marie Corbin, l'assistante de Vorzet. Bientôt, pourtant, le «Corbeau» désigne tous les notables à la vindicte publique. Qui est-il ? L'enquête de la préfecture ne parvient pas à le démasquer...
Tu m'as sauvé la vie : Le baron de Saint-Rambert est un vieil égoïste, qui vit seul avec ses domestiques. Il est en butte aux assiduités de sa voisine, une comtesse au tempérament incendiaire. Un jour, on sonne à la porte: c'est une espèce de clochard philosophe à la recherche d'un emploi. Le baron lui propose une aumône, que l'autre refuse avec hauteur. Là-dessus, le baron sort faire sa promenade en ville. Peu après, on le ramène sur une civière : il a failli être écrasé par un chauffard et n'a dû son salut qu'à l'intervention d'un passant, lequel n'est autre que le clochard qu'il avait éconduit. Par reconnaissance, le baron décide d'en faire son légataire universel (il porte le nom prédestiné de Fortuné Richard), à la consternation de son entourage, qui convoitait l'héritage. Cependant, soigné attentivement par une jolie infirmière, le baron songe à créer un foyer. L'ex-clochard n'y a plus sa place...