Jean-Claude et Pierrot, deux loubards blagueurs, féroces et désœuvrés, passent leur temps à bousculer et à chahuter leurs contemporains. Ils prennent un malin plaisir à commettre toutes sortes de petits délits, qui vont du vol à la tire sur un parking de supermarché à celui de voitures. Ce soir-là, c'est précisément celle du coiffeur qui est l'objet de leurs soins malhonnêtes. Le propriétaire surgissant, les voilà en fuite, emmenant avec eux sa shampouineuse et maîtresse, la charmante et un peu naïve Marie-Ange, dont ils font rapidement leur compagne commune. Une longue cavale commence à travers la France, alternant vols de voitures, scènes cocasses, iconoclastes et parfois tragiques...
L'inspecteur Carrel découvre dans le souterrain des Ternes un homme abattu lui ressemblant étrangement. Pour faire aboutir son enquête, il profite de cette ressemblance et se fait passer pour la victime, Vidauban, qui semble-t-il était le chef d'une bande de malfaiteurs. Une seule personne, Lucienne, sa dernière victime, n'est pas dupe de la substitution.
Par un chaud dimanche de septembre, Duval, un brave pharmacien sans histoire de Pontarlier, cédant à une soudaine pulsion, se jette sur une jeune femme qui prenait un bain de soleil sur les berges d'un lac. Celle-ci hurle et il l'étrangle. L'amant de la jeune femme, Sylvain Sautral, est accusé du meurtre. Mais voilà que Duval est nommé juré aux assises qui doivent juger le jeune homme. Duval interviendra de nombreuses fois durant le procès afin d'éclaircir les circonstances de l'assassinat, et permettra l'acquittement de Sautral.Mais les notables de la ville ne considèrent pas que l'acquittement est une raison suffisante de ne plus soupçonner Sautral. Duval est contraint de se livrer pour lever les soupçons. Pourtant, personne ne voudra le condamner : tous savaient, mais refusent de juger l'un des leurs. Même Sautral refusera de voir la vérité en face ; en tentant de l'empêcher de se suicider, Duval le tue.