Après des études au collège Stanislas de Paris, et après avoir envisagé de poursuivre ses études à l’École de Saint-Cyr, Jacques Monod se dirige bien vite vers le monde du spectacle.Il débu
Noël Schoudler, chef d’une grande famille bourgeoise, dirige en autocrate un empire économique, dont les activités s’étendent de la banque et de la finance au monde de la presse en passant par le sucre. Les scrupules lui sont inconnus et il ne recule devant aucune manœuvre pour augmenter les profits de ses entreprises et la fortune de la famille. François, son fils, juge les méthodes paternelles un peu archaïques et prône quelques réformes qui ne sont pas appréciées. Afin de lui donner une leçon, Noël confie de nouvelles responsabilités à François, si bien que mal préparé, et un peu naïf, François se trouve dans une situation difficile et a un impérieux besoin d’argent. Il se tourne alors vers le cousin Maublanc, son père lui ayant refusé son aide. Maublanc est un débauché, c'est le parent indigne, sa façon de vivre est en contradiction avec les principes de la famille.
De retour à La Rochelle, le débauché Charles-Edmond Larmentiel se venge de sa famille d'armateurs en léguant sa fortune à son fils Émile Bouet. François Larmentiel, le frère de Charles-Edmond, furieux de voir le capital familial entre les mains de celui qu'il considère comme un étranger, propose un arrangement à Émile. Celui-ci ne tarde pas à deviner les réelles intentions de François.
Sur la Côte d’Azur, le jeune Patrick, fils de la richissime Madame Winter, a été enlevé avec demande de rançon. La police, alertée, surveille de loin la remise de la rançon dans le but d'appréhender les criminels. Ce sont deux hommes qui réussissent à s'échapper. Traqués, ils abattent un policier, assassinent leur otage et s'enfuient par la mer à bord d'un Chris-Craft. Mais, cernés de toutes parts, les deux hommes accostent sur un îlot et se réfugient dans un phare désaffecté. Lorsque la police les somme de se rendre, trois hommes en sortent, chacun des trois prétend avoir vu entrer deux hommes qu'il ne connaissait pas. La police va rapidement découvrir que tous les trois ont un lourd passif susceptible de les rendre également suspects.
A Las Perlass, ville de jeu du Névada, les bandes rivales de Lippy et de Steinberg tiennent les plus beaux établissements de l'endroit. Franck Bradford a engagé comme comique Jeff Burlington, lequel, pour dérider un difficile public, lance chaque soir des attaques verbales contre le casino de Lippy où, dit-il - les jeux sont truqués. Chacun des deux gangs envoie un homme de main afin que, de part et d'autre : soit il cesse ses sarcasmes soit, au contraire, il aura des ennuis s'il ne laisse pas son numéro tel qu'il est. Un certain "Main d'ours" qui n'est autre que Bradford fait attaquer les casinos. C'est Jeff, après avoir été kidnappé par les deux bandes devenues amies, qui démasquera le coupable.
Mademoiselle, institutrice névrosée d'un petit village de Corrèze, profite de la venue estivale d'ouvriers italiens pour céder à ses fantasmes : elle allume des incendies, empoisonne le bétail… Pour les habitants, Manou, un bûcheron saisonnier italien doublé d'un séducteur irrésistible, apparaît comme le coupable idéal. Mademoiselle s'offre alors au bûcheron, avant de le dénoncer pour viol.
En 1885, l'industriel Roger Laroque, directeur d'une usine à Ville d'Avray, a misé tous ses espoirs dans son invention, la première automobile à vapeur. Mais son commanditaire, Gerbier, lui réclame le remboursement immédiat d'un prêt de 80 000 francs. Le même soir, Gerbier est assassiné et volé par un sinistre personnage nommé Luversan. De sa fenêtre, Henriette, la femme de Laroque, en compagnie de sa fillette Suzanne, a cru reconnaître son mari dans la personne qui a pénétré dans la maison de Gerbier, voisine de leur domicile. Mais, au moment du crime, Roger rompait d'avec sa maîtresse Julia, la femme de son meilleur ami, l'avocat Lucien de Noirville.
Difficile de faire plus maladroit et tête en l'air que Pierre Malaquet. Cependant, sa mère réussit à convaincre son amant de le faire engager dans son agence de publicité. Comme il fallait s'y attendre, Pierre se fait rapidement remarquer, notamment par son humour noir qu'il essaye d'imposer dans les campagnes de pub. Mais c'est lorsqu'il rencontre M. Klerdenne, un client de la société encore plus excentrique que lui, que les choses se gâtent...
La suite des aventures du trio de la septième compagnie lors de la débâcle de juin 1940 : Tassin, Chaudard et Pithivier échappent aux Allemands et sont recueillis en caleçon par la mère Crouzy qui leur fournit des uniformes d’officiers français abandonnés par leurs détenteurs pendant la débâcle. Nos trois héros se font arrêter à nouveau et sont conduits dans un château où une grande partie de l’état‐major français est détenue. Les trois bidasses, devenus officiers malgré eux, sont sur le point de faire évader tous ces officiers quand, malencontreusement, alors qu’ils referment la porte derrière eux, plusieurs arbres s’écroulent et bloquent la sortie, obligeant les officiers à rebrousser chemin. Quant aux trois soldats, ils se retrouvent enfin libres. S’ensuit une petite série d’évasions à chaque fois sous l’œil médusé de leur supérieur le capitaine Dumont qui ne comprend pas comment font ces trois tocards pour s’évader.
Trelkovsky, d'origine juive polonaise, travaille dans un service d'archives et se lie difficilement avec ses collègues. Il visite un appartement inoccupé dans un quartier populaire de Paris et la concierge lui apprend que la locataire précédente s'est jetée par la fenêtre quelques jours auparavant. Trelkovsky s'installe dans l'appartement. Mais il est bientôt victime de multiples vexations de la part de ses voisins...
Gilles a fait ses comptes : 6 sur 20 de moyenne chez le prof de maths comme chez celui de philo, cela ne vaut plus la peine de se faire du mouron pour décrocher son bac. La petite Béatrice, qui vit seule avec sa mère, est enceinte. Le proviseur, ouvrant les yeux devant le scandale, décide de mettre l'élève Béa à la porte. Les étudiants s'unissent pour l'empêcher de mettre son projet à exécution et le séquestrent en compagnie de "philo" et de "maths"...
Par un chaud dimanche de septembre, Duval, un brave pharmacien sans histoire de Pontarlier, cédant à une soudaine pulsion, se jette sur une jeune femme qui prenait un bain de soleil sur les berges d'un lac. Celle-ci hurle et il l'étrangle. L'amant de la jeune femme, Sylvain Sautral, est accusé du meurtre. Mais voilà que Duval est nommé juré aux assises qui doivent juger le jeune homme. Duval interviendra de nombreuses fois durant le procès afin d'éclaircir les circonstances de l'assassinat, et permettra l'acquittement de Sautral.Mais les notables de la ville ne considèrent pas que l'acquittement est une raison suffisante de ne plus soupçonner Sautral. Duval est contraint de se livrer pour lever les soupçons. Pourtant, personne ne voudra le condamner : tous savaient, mais refusent de juger l'un des leurs. Même Sautral refusera de voir la vérité en face ; en tentant de l'empêcher de se suicider, Duval le tue.