Madame Satã s'inspire librement du personnage de Joao Francisco dos Santos (1900-1976), plus connu sous le nom de "Madame Satã", un homme noir d'1m78 et 88 kilos de muscle. Tour à tour malandrin, travesti, bagarreur, cuisinier, héros, taulard, père adoptif de sept enfants, Satã a passé la plupart de sa vie dans les rues chaudes de Lapa, le Montmartre des Tropiques, le Rio bohémien. Madame Satã est le portrait de ce personnage explosif et complexe, à la fois maître généreux, traître cruel et amant dévoué. Ce film retrace également l'émergence de la culture afro-brésilienne urbaine et vibrante du Rio de Janeiro des années qui suivirent l'abolition de l'esclavage au Brésil (1888).
The project '5 x slum, now by ourselves' gathered over 80 young people from Rio's favelas (slums), selected through workshops, script and filmmaking techniques to create a feature film consisting of five stories that reflect different facets of the daily lives of residents of these communities - with the promise of escape stereotypical representations.
Rio de Janeiro, 1950. Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, sont deux sœurs inséparables. Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l'une d'une carrière de pianiste, l'autre du grand amour. A cause de leur père, les deux sœurs vont devoir construire leurs vies l'une sans l'autre. Séparées, elles prendront en main leur destin, sans jamais renoncer à se retrouver. Un mélodrame tropical, par le réalisateur de « Madame Satã ».