Trelkovsky, d'origine juive polonaise, travaille dans un service d'archives et se lie difficilement avec ses collègues. Il visite un appartement inoccupé dans un quartier populaire de Paris et la concierge lui apprend que la locataire précédente s'est jetée par la fenêtre quelques jours auparavant. Trelkovsky s'installe dans l'appartement. Mais il est bientôt victime de multiples vexations de la part de ses voisins...
Charlotte est ingénieur du son. Sa mère est assassinée dans sa maison, à la campagne. Sur place, Charlotte se rend compte qu'elle ne sait pas grand-chose de la vie que sa mère menait. En écoutant un enregistrement de craquements des murs qu'elle vient de réaliser, Charlotte découvre un phénomène étrange : les sons du passé se mêlent aux sons du présent. L'enquête policière piétine. Charlotte va utiliser ces sons pour mener sa propre enquête.
Il est capable de faire un discours étonnant sur la soul américaine à des écoliers éberlués, de se mêler de la vie privée de ses concitoyens, ou encore de faire jurer à sa fille de 18 ans que jamais, au grand jamais, elle ne quittera la maison familiale. C'est Simon Wolberg, maire d'une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur ! C'est l'obsession de la famille qui porte cet homme. Qui le pousse à mettre à l'épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité...
2008, une femme traverse en train les ex-pays "de l'Est", direction Moscou, ce Moscou qui la hante et sans lequel elle n'aurait jamais quitté son pays, quand les chars étaient encore là, et la liberté, ailleurs, à l'Ouest... Elle parle avec les gens qu'elle rencontre, au gré des gares et des paysages enneigés, et des bribes de son passé ressurgissent : au début des années 80, Marta quitte Prague pour Paris. C'est l'époque du Palace, de la drogue, tout est bon pour gagner un peu d'argent, le strip-tease, les hommes de passage. Dans le nouvel Est, tous parlent aussi de grands départs, les filles surtout. Mais Marta n'est plus ici : Ceux qui sont partis autrefois n'ont pas leur place dans ce nouvel Est...