Pour s'être disputé avec les communistes, Don Camillo est envoyé en pénitence par son évêque dans une paroisse de montagne. La voix du Seigneur ne lui parvient plus à cette altitude et Don Camillo se désole. À Brescello, Peppone, le maire communiste, a des ennuis avec Cagnola, un propriétaire foncier qui refuse de céder à la commune la parcelle de terrain qui lui permettrait d'élever une digue salutaire. Et personne n'apprécie Don Pietro, le jeune prêtre qui remplace Don Camillo. Celui-ci revient en douce pour emporter « son » Christ. Il accepte à cette occasion de rendre service à Peppone, et de lutter aux côtés de son vieil ennemi pour la construction de la digue...
Marius est parti en mer. Fanny découvre qu'elle est enceinte et l'annonce à sa mère, qui manque de s'étouffer sous le poids de ce soudain déshonneur. Remise de son émotion, Honorine imagine vite une parade qui réglerait la question en douceur. Si Panisse, depuis toujours amoureux de sa fille, acceptait de l'épouser, le pire serait évité. Fanny ne dédaigne pas cette solution mais préfère avouer la vérité à Panisse, qui ne se laisse pas impressionner. Cet enfant a besoin d'un père. Panisse sera celui-là. César montre, quant à lui, davantage de réticences, mais ne peut empêcher le mariage. Le petit Césariot vient au monde. Panisse l'élève avec un amour inégalé...
À la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Jean, un soldat déserteur de l’armée coloniale, se rend au Havre dans l’espoir de quitter le pays. Il tombe amoureux d’une jeune femme, Nelly, rencontrée dans un bar près du port. Nelly vit dans la terreur de son tuteur, Zabel, qu’elle soupçonne d’avoir tué son amant. Jean et Nelly vivent un amour passionné et clandestin, mais Jean doit s’embarquer pour le Venezuela. Au moment où son bateau s’apprête à partir, Jean décide de rejoindre Nelly. Il arrive à temps pour la sauver des mains de Zabel, qu’il assassine. Nelly pousse Jean à s’enfuir, mais celui-ci est lâchement tué par Lucien, un petit malfrat dont il s’était attiré l’inimitié.
Miéjour et Rocamour, deux proches villages provençaux, sont séparés depuis des lustres par les haines et les jalousies respectives que se vouent leurs habitants. Simplet, le "fada" du village de Miéjour, semble porter chance à ses concitoyens alors qu'à Rocamour rien ne va plus entre les administrés. Bientôt, les deux bourgades vont se disputer Simplet qui saura finalement leur montrer la voie de la sagesse et du bonheur.
Dans un village abandonné, seul habite encore Panturle. Tout autour, morte, la terre ne produit plus rien. Un rémouleur, Gédémus, arrive accompagné d'une jeune femme, Arsule, qu'il emploie pour tirer sa charrette. L'amour qui va naître entre Panturle et Arsule transformera la destinée même du vieux village.