Claude Vernier est un acteur français d'origine allemande, né Karl Werner Fritz Prasuhn le 20 juillet 1913 à Rotthausen (Empire allemand), mort le 29 septembre 1996 (à 83 ans) à Sens (Yonne).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en plein coeur de la France occupée. Un vieil homme et sa nièce vivent à l'écart du conflit dans leur maison de campagne, jusqu'au jour où Werner Von Ebrennac, un officier allemand, vient s'installer chez eux. Amoureux de la culture française, ce conquérant paisible et mélomane s'efforce chaque soir de faire partager sa passion à ses « hôtes ». Ceux-ci préfèrent garder le silence, manifestant ainsi à leur manière l'aversion que leur inspire l'occupant allemand, aussi charmeur et volubile qu'il puisse être. Lors d'une visite à Paris, Werner découvre les véritables intentions de ses compatriotes. Il en revient écoeuré et honteux…
En 1945, alors que le IIIe Reich est à l'agonie, le docteur Guibert est emmené de force, pour y soigner un blessé, dans un sous-marin à bord duquel des nazis et des sympathisants veulent tenter de se rendre en Amérique du Sud. Parmi eux, un général allemand, un chef de la Gestapo et son adjoint, un industriel italien et sa femme, un journaliste "collabo", un savant compromis.
En ce mois d'août 1944, les armées américaines et françaises ne sont plus qu'à une centaine de kilomètres de Paris. Le général Dietrich Von Choltitz, convoqué au quartier général de Hitler, s'entend confier le commandement de la ville de Paris, avec mission, en cas de victoire alliée, de détruire la capitale sous un déluge de feu. Cependant, dans les caves parisiennes, la Résistance ne reste pas inactive. Le colonel Rol-Tanguy, chef des FFI, s'entend avec Jacques Chaban-Delmas, l'envoyé spécial du général de Gaulle, pour planifier l'insurrection de la population. Un massacre d'étudiants dans le bois de Boulogne, perpétré par les nazis sur dénonciation d'un traître, pousse les combattants de l'ombre à déclencher plus tôt que prévu le début des hostilités. Des affiches appelant au soulèvement armé fleurissent sur les murs de la capitale. Un groupe de braves s'empare de la préfecture de police et s'y barricade…
1951, à Prague. Anton Ludvik, vice-ministre des Affaires étrangères et ancien déporté, est fier de ses brillants états de service: les Brigades internationales et la Résistance en France. Pourtant, depuis quelque temps, ce militant communiste intègre se sent traqué. Ses amis l'ignorent et les plus importantes décisions sont prises sans lui. Il est également épié et suivi, et son téléphone est sur écoute. Un jour, dans une rue déserte, des hommes surgissent de deux voitures, lui passent des menottes et l'emmènent en prison. Mis au secret, torturé, Ludvik est sommé d'avouer des crimes qu'il n'a pas commis. Il doit se rendre à l'évidence. Il ne s'agit pas d'une erreur, mais d'une machination politico-judiciaire...
Pendant la Première Guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Ils y retrouvent d'autres prisonniers français, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder, un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Lager en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp.
Fille du baron de Sancé de Monteloup, élevée très librement, Angélique côtoie les jeunes gens de son âge, notamment Nicolas, son ami d'enfance. Afin de parfaire son éducation, son père la confie à son cousin et voisin le marquis de Plessis-Bellières. Raillée par son cousin, qui l'appelle la « marquise à la triste robe », elle surprend un jour une conversation, où l'on parle du projet du prince de Condé d'empoisonner le futur roi Louis XIV.