Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile. Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité. L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg...
Sur le vol Phuket-Munich, la panique s'installe lorsque des passagers manifestent une insuffisance respiratoire et un autre, hémophile, est victime d'une hémorragie. La psychiatre Anne Hecker, seule médecin à bord, préconise un atterrissage d'urgence, mais la Turquie refuse l'autorisation. L'avion se posera en Allemagne où une cellule d'hygiène est mise en place par le docteur Heike et la Ministre de la santé. Les passagers sont aussitôt placés en quarantaine car une épidémie d'origine encore inconnue s'est déclarée en Thaïlande.
Après les meurtres mystérieux de ses amis de toujours, commis par Eric le "Gonger", Philip quitte sa ville natale. Mais il ne parvient pas à oublier ce qui s'est passé. Son esprit en appelle à la vengeance. Bientôt, tout l'entourage de Philip disparait, ses proches décèdent tous d'accidents invraisemblables. Philip fait alors vœu de détruire Eric une bonne fois pour toutes...
En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.