Noriko, 28 ans, est secrétaire dans une petite compagnie à Tokyo. C’est une jeune femme moderne mais elle vit encore chez ses parents, tout comme son frère, sa femme et ses deux enfants. Elle subit de fortes pressions de la part de sa famille ; en effet, il n’est pas raisonnable à cet âge de ne pas encore s’être mariée. Mais la jeune fille se réjouit de son indépendance et préfère trouver elle même son futur époux. Son patron lui propose un bon parti de sa connaissance mais Noriko refuse…
L'homme d'affaires Iwabuchi est sur le point de marier sa fille à son secrétaire. Alors que la cérémonie est toute proche, il se retrouve mêlé à une sombre affaire de pots de vin au sein même de sa société. Miura, l'un des membres de la firme, est accusé par la police et se suicide. Quant à Wada, également pointé du doigt par les forces de l'ordre, il a été kidnappé par Nishi, le gendre d'Iwabuchi, qui demande la vérité sur le suicide de son père...
Un père, veuf, cadre dans une entreprise industrielle vit avec sa fille et son dernier fils. Le soir, après le travail, il retrouve ses amis pour boire du saké dans un café où ils ont leurs habitudes. L'un d'eux lui propose un gendre pour sa fille. Il prend alors peu à peu conscience que sa fille est en âge de se marier et qu'il doit, au risque de se retrouver seul, libérer sa fille de son emprise paternelle.
Akira Kurosawa dit de ce film composé de huit rêves ("Soleil sous la pluie", "le Verger aux pêchers", "la Tempête de neige", "le Tunnel", "les Corbeaux", "le Mont Fuji en rouge", "les Démons gémissants", "le Village des moulins a eau") : "Quand il rêve, l'homme est un génie. Il est audacieux et intrépide comme un génie. Voilà ce à quoi je me suis attaché au moment de filmer ces huit rêves. Pour faire un film de ce scénario, il était indispensable de s'exprimer avec audace et sans peur... comme dans un rêve."
Cinq ans après la fin de la guerre, Reikichi Mayumi, un homme triste et meurtri, trouve un petit emploi dans un quartier populaire de Tokyo : il écrit des lettres d’amour, le plus souvent adressées par des femmes japonaises à des soldats américains de l’armée d’occupation retournés dans leur pays. Il croise par hasard la femme qu’il a autrefois aimée, Michiko. Chez elle aussi la guerre et les années d’occupation ont laissé des traces. Un nouveau départ à deux est-il encore possible pour eux ?