Dans les années 70, l'Allemagne est la proie d'attentats à la bombe meurtriers. La menace terroriste et la peur de l'ennemi intérieur ébranlent les fondements mêmes d'une démocratie encore fragile. Sous la conduite d'Andreas Baader, Ulrike Meinhof et Gudrun Ensslin, une nouvelle génération radicalisée entre violemment en guerre contre ce qu'ils perçoivent comme le nouveau visage du fascisme : l'impérialisme américain soutenu par les membres de l'establishment allemand, dont certains ont un passé de nazi. Leur objectif est de créer une société plus humaine. Mais en employant des moyens inhumains, en répandant la terreur et en faisant couler le sang, ils perdent leur propre humanité. L'homme qui les comprend est aussi celui qui les pourchasse : le chef de la police allemande, Horst Herold. Et même s'il réussit à capturer les jeunes terroristes, Herold sait qu'il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg...
Henry, en plein changement de carrière, voit la mère de sa fille quitter le domicile pour se consacrer pleinement à ses nouveaux objectifs professionnels. Il est désormais seul pour s'occuper de son enfant et se retrouve rapidement débordé, d'autant plus que la jeune fille vit ses premiers émois amoureux. Pour couronner le tout, Tristan, un ami un peu envahissant, emménage chez lui et la nounou de sa fille le drague ouvertement...
1945. Le chaos se répand en Allemagne et les armées du 3e Reich commencent à se déliter. Des escadrons de soldats ivres multiplient les exécutions sommaires, sans différencier déserteurs et fantassins ayant perdu leur unité. L’un de ces infortunés, Willi Herold, manque de peu d’être fusillé et dans sa fuite, il prend l’identité, la vareuse et les médailles d’un officier de la Luftwaffe. En incarnant soudain l’autorité, cette proie devient le prédateur. Après avoir formé sa garde rapprochée, l’usurpateur multiplie à son tour les exactions dans un climat de folie générale.