Vous avez besoin d'un permis de construire ? Vous êtes seul un soir ? Appelez la bienfaitrice nationale, Mme Aldjéria : elle vous arrange ça. Celle qui s'est donné le nom du pays ne recule devant aucune combine pour survivre dans l'Algérie d'aujourd'hui. Pour peu qu'elles soient jolies et peu scrupuleuses, ses recrues peuvent faire carrière. La dernière, Paloma, fait grand effet, en particulier sur Riyad, le fils de Mme Aldjéria. Le rachat des Thermes de Caracalla, le rêve qui devait permettre au clan d'Aldjéria de changer de vie, sera l'affaire de trop.
En 2001, pendant la dernière journée du G8 de Gênes, quelques instants avant minuit, plus de 300 officiers prennent d'assaut l'école Diaz, à la recherche des militants du Black Bloc. Dans l'établissement, se trouvent 90 activistes, dont la plupart sont des étudiants européens accompagnés de quelques journalistes étrangers, qui s'apprêtent à passer la nuit à même le sol de l'école. Alors que les forces de l'ordre font irruption, les jeunes manifestants lèvent les mains pour se rendre. Imperturbables et implacables, les policiers se livrent à des exactions préméditées d'une violence inouïe, frappant indifféremment jeunes et vieux, hommes et femmes.
Gianni, la soixantaine éclatante, fait preuve d’un dévouement exceptionnel : il est au service de son épouse, femme active débordée, de sa fille adorée, du fiancé de sa fille qui a élu domicile chez lui, et surtout de sa vieille mère, noble déchue qui s’obstine à vivre au-dessus de ses moyens. Un jour, son ami Alfonso lui ouvre les yeux : tous les hommes de sa génération, malgré leurs airs respectables, ont une maîtresse. Gianni tente alors de changer les choses... Il y a Gabriella, l’inaccessible, désirée de longue date, Valeria, son merveilleux premier amour, la sublime Cristina, aide à domicile de sa mère, et l’infinité des femmes qui peuplent le monde... Gianni, tel un vieux moteur qui se remet en marche, fait du boucan, de la fumée, mais peine à passer la seconde.