En 1977, Maria Callas, la plus grande star lyrique que le monde ait jamais connue, vit recluse dans son appartement parisien. Bien que sa voix ne soit plus celle de ses belles années, un ami producteur, Larry Kelly, lui propose d'interpréter Carmen dans un film, en synchronisant, grâce aux nouvelles technologies, sa voix lorsqu'elle était plus jeune aux images actuelles. Tout d'abord hésitante, elle accepte finalement le projet, avec le soutien de Sarah, son amie journaliste. Carmen tourné, Larry essaie de convaincre Maria de se prêter de nouveau à cet exercice avec Tosca. Mais, ne supportant plus d'avoir recours à ce stratagème, elle exige cette fois-ci de chanter avec sa voix d'aujourd'hui. Les associés de Larry refusent...
Île d'Elbe, 1814. Ce que Martino déteste le plus au monde c'est Napoléon. Il rêve même tous les soirs qu'il tue le Tyran Immonde. Alors, lorsque l'Empereur arrive soudain sur l'Ile, vaincu et exilé, Martino y voit un signe… et graisse déjà son vieux pistolet. Celle que Martino aime le plus au monde c'est la Baronne Emilia, mais elle ne pense qu'à partir vivre à Naples, décidée à s'éloigner de son trop jeune amant.
A Rome, à l'aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s'appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil.